Se prémunir contre le paludisme et les maladies tropicales
D’abord, voyager dans des zones tropicales peut vous exposer à un certain nombre de problèmes médicaux. Ou bien de maladies spécifiques comme le paludisme. Aussi, il est recommandé de prendre en compte la situation sanitaire du pays de destination. Les fiches pays du MAE informent sur ces risques. Par exemple : paludisme, fièvre jaune, dengue, etc.
Car aller ailleurs vous expose à un nouvel environnement. Donc aux aspects suivants :
- En premier lieu, l’hygiène alimentaire. Mais aussi le traitement de l’eau,
- Ensuite, le climat et l’environnement. Par exemple : soleil, chaleur, altitude, grand froid, morsures d’animaux ou piqûres d’insectes, etc.,
- Enfin, les maladies infectieuses. A titre d’exemple : paludisme, hépatites, dengue, fièvre typhoïde, fièvre jaune.
Bilan et vaccins contre le paludisme, etc.
Il est donc recommandé de faire le point sur sa santé au départ. Connaître ses vulnérabilités permet d’anticiper et de se protéger. A ce titre, un bilan de santé peut faire du sens pour des expatriés. Dans certains cas rares, on peut constater une incompatibilité entre l’état de santé et la destination. Et cela peut remettre en cause le projet. De façon générale, il convient de vérifier les vaccinations. Les fiches du MAE liste les rappels et les vaccins spécifiques à la destination.
Vaccins obligatoires contre le paludisme et autres risques
En ce qui concerne les vaccins obligatoires, et rappel, l’info se trouve sur le site du service public.
Alors, vous pouvez compléter ces infos par celles de l’Institut Pasteur.
Maladies infectieuses : paludisme, etc.
Ces maladies sévissent sous les climats chauds et humides. Elles sont causées par des micro organismes pathogènes. Par exemple : bactéries, virus, parasites ou champignons. Ces derniers peuvent se transmettre de façon directe ou indirecte d’une personne à une autre. Voire de l’animal à l’homme.
Parmi les maladies tropicales infectieuses, les plus courantes sont :
- Paludisme,
- Dengue,
- Hépatites,
- Fièvre typhoïde,
- Fièvre jaune,
- Lèpre,
- Choléra.
Prévention
Lorsque l’on voyage à l’étranger, certains critères sont à prendre en compte. Notamment lorsque l’environnement est très différent de celui de départ. Aussi, il faut prendre en compte :
- les risques inhérents au pays visité,
- les conditions et la durée du séjour,
- l’âge, l’état de santé général et la condition physique du voyageur.
De ce fait, informez vous tôt avant le départ pour envisager les vaccins à effectuer. C’est à dire au moins 1 à 2 mois avant.
Paludisme, vaccination et traitement spécifique
La vaccination permet au voyageur d’éviter certaines maladies graves qui sévissent à l’étranger. Mais aussi, de protéger les populations locale et française de risques épidémiques.
Donc partir en voyage est l’occasion de faire le point sur :
- les vaccinations obligatoires,
- et celles recommandées.
Aussi bien en France qu’à l’étranger. Notamment elle vise la vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite (DTP). Egalement, la vaccination contre la fièvre jaune s’impose comme condition d’entrée sur leur territoire. Même lorsque le voyageur ne fait que transiter par l’aéroport de certains Etats africains. Enfin, ce vaccin doit figurer sur un carnet de vaccinations international, délivré par des centres agréés par le Ministère de la Santé.
En bref, les vaccinations sont propres aux risques sanitaires du pays visité. De façon générale, les principales maladies signalées et justifiant une vaccination concernent :
- la fièvre jaune (ou vaccination antiamarile),
- l’encéphalite japonaise,
- l’encéphalite à tiques,
- la méningite cérébro spinale ou à méningocoques,
- l’hépatite A,
- l’hépatite B,
- la fièvre typhoïde,
- la rage,
- la grippe saisonnière. Elle est fortement conseillée chez les groupes à risques. Par exemple, ceux ayant des malades chroniques, seniors, etc.
C’est pourquoi il est conseillé de consulter son médecin traitant. En conclusion, vous devrez prendre rendez-vous avec un centre de vaccination international, le cas échéant.
Certificat international de vaccination pour le paludisme et autre
Le certificat international de vaccination est valable 10 ans. Il est remis à la personne qui se fait vacciner contre la fièvre jaune. Votre médecin traitant ne peut pas vous administrer ce vaccin. Donc vous devez aller dans un centre de vaccinations internationales agréé par le Ministère de la Santé, comme ceux d’Air France.
Prévention du paludisme
Les régions impaludées du monde sont classées en 3 groupes, définis selon le niveau de chloroquinorésistance. Donc différents traitements préventifs existent en fonction de chaque zone.
- 1er groupe (absence de chloroquinorésistance)
- 2ème groupe (zone de chloroquinorésistance)
- 3ème groupe (zone de prévalence élevée de chloroquinorésistance ou de multi résistance)
Le paludisme est une maladie infectieuse transmise par un moustique de la famille des Anophèles. Ce dernier pique généralement du coucher au lever du soleil. Il est donc recommandé, en complément d’une prophylaxie anti paludisme de :
- porter des vêtements longs et couvrants, imprégnés d’insecticide,
- appliquer un produit répulsif (insectifuge ou repellent) sur les parties découvertes du corps. Attention la durée de protection varie de 2 à 5 heures en fonction de la concentration du produit et de la température extérieure. Il faut également tenir compte de la transpiration, mais également des douches ou bains,
- dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide.
Prévention des maladies transmises par d’autres animaux
En fait, un grand nombre d’infections, contre lesquelles il n’existe pas toujours de vaccin ou de traitements médicamenteux, se transmettent par les insectes. C’est à dire des moustiques, tiques, mouches.
Aussi, il est recommandé de se protéger contre les piqûres d’insectes afin de prévenir également d’autres infections que le paludisme. Donc les moyens de protection sont les mêmes que ceux que l’on utilise contre les moustiques vecteurs du paludisme. Mais l’horaire peut varier. Ainsi, les moustiques vecteurs de la dengue piquent dans la journée ou en début de soirée.
Aussi, il existe les envenimations. C’est à dire les morsures de serpents, scorpions, fourmis, ou contact avec des poissons ou des coquillages venimeux. Pour les prévenir, on vous conseille de :
- porter des chaussures montantes et fermées, un pantalon long,
- frapper le sol avec un bâton ou faire du bruit en marchant,
- secouer ses vêtements, ses chaussures, ses draps, avant usage,
- ne pas marcher pieds nus sur la plage.
Paludisme et hygiène en général
Le risque est aussi très lié à l’hygiène.
Hygiène alimentaire
C’est à dire prévention de la diarrhée du voyageur ou turista, de l’hépatite A, de l’amibiase… La prudence recommande de respecter les mesures d’hygiène alimentaire suivantes :
- se laver souvent les mains avec du savon. L’eau seule est insuffisante,
- consommer uniquement de l’eau en bouteille capsulée. C’est à dire bouteille ouverte devant soi. Ou bien de l’eau rendue potable. Par exemple, avec un filtre portatif, produit désinfectant, ébullition 5 minutes,
- peler les fruits soi-même,
- pasteuriser ou faire bouillir le lait,
- éviter les crudités ou aliments cuits consommés froids, même conservés au réfrigérateur. De même pour l’eau locale non embouteillée. Ou encore pour les coquillages, les plats réchauffés, les glaçons et les glaces,
- dans certaines régions, se renseigner localement sur les risques de toxicité des poissons de mer.
Hygiène corporelle et générale
Il faut se prémunir des bactéries ou des parasites qui peuvent se trouver dans les sols ou l’eau. Pour cela :
- éviter de laisser sécher le linge à l’extérieur ou sur le sol,
- ne pas marcher pieds nus sur les plages,
- ne pas s’allonger à même le sable,
- porter des chaussures fermées sur les sols boueux ou humides,
- ne pas marcher ou se baigner dans les eaux douces,
- ne pas caresser les animaux.
Paludisme, trousse médicale et secours
Premièrement, l’absence de pharmacies rend l’accès aux médicaments difficile dans certaines régions. Donc il est préférable d’avoir de quoi se soigner en première instance avec soi. Ainsi, votre médecin traitant pourra vous prescrire des traitements préventifs ou curatifs. Ils sont à utiliser sur place en cas de troubles (diarrhées, vomissement, fièvre…).
Certains endroits isolés sont difficilement accessibles pour les secours. Par conséquent, les moyens d’évacuation s’avèrent limités voire inexistants dans certaines régions du monde.
Source : europ assistance .fr