Au Koweït comme dans d’autres États du Golfe
Au Koweït comme dans d’autres États du Golfe, les conséquences économiques de la pandémie se combinent à la chute des cours du pétrole. Et elle aggrave la crise. Premières victimes : les nombreux expatriés qui travaillent dans le pays.
“Le Koweït ne veut plus être une nation majoritairement composée d’expatriés”, prévenait déjà en juin dernier le magazine économique américain.
A ce moment là, la pandémie de coronavirus et la chute des prix du pétrole pesaient déjà sur les économies du Golfe. Et ces économies attirent de très nombreux migrants. Bloomberg rappelle que l’Arabie Saoudite est, aux côtés de l’Allemagne, la deuxième destination mondiale pour les migrants. Tandis que les Émirats Arabes Unis ont accueilli en 2019 plus de migrants que la France. Ou bien le Canada.
Koweït : une rhétorique électorale anti expatriés
En fait, le Koweït remplace progressivement depuis des années les expatriés travaillant dans le secteur public par des nationaux. La pandémie ne fait qu’accélérer les efforts en ce sens. Et on évoque désormais le remplacement de la totalité des employés expatriés du gouvernement (estimés à 100 000).
Par ailleurs, précise Bloomberg, la rhétorique anti expatriés séduit certains électeurs koweïtiens. Alors que des élections législatives arrivent le 5 décembre prochain
Source: courrier international .com