Expatriés en Chine et à Pékin
D’abord, signalons que les expatriés en Chine sont environ 140 000 localisés à Pékin. Et la ville accueillera les Jeux olympiques d’hiver en 2022. Par conséquent, elle s’y prépare !
Expatriés en Chine : des services d’urgence en anglais
Selon le South China Morning Post, la capitale chinoise désire rendre “accessible aux étrangers” les services d’urgence avant les JO d’hiver. Le but : faciliter l’accès aux soins pour les étrangers installés dans la métropole.
Ainsi, la Commission de santé et de planification familiale de Pékin a annoncé mettre en place plusieurs services à destination des étrangers. Par exemple, la création d’une assistance téléphonique en anglais. Alors, elle permettra de joindre les urgences médicales, les pompiers et la police. Pour gérer ces permanences, la ville de Pékin recrutera des spécialistes en langues. Ainsi, elle les formera dans des universités locales, comme la Beijing Language and Culture University. La municipalité envisage aussi d’ajouter d’autres lignes téléphoniques. Notamment en français et en japonais.
Expatriés en Chine : du changement dans les hôpitaux
En parallèle, les hôpitaux de la capitale proposeront aux étrangers des consultations et des services médicaux en anglais. En effet, cela aidera les personnes ne parlant pas le mandarin. Les centres hospitaliers évolueront pour aménager l’accueil de ceux qui ne savent pas lire les idéogrammes chinois. Des panneaux en plusieurs langues s’afficheront.
Expatriés en Chine : une signalétique adaptée
Une attention toute particulière visera la signalétique, note le South China Morning Post. Pour l’instant dans la capitale, on trouve de nombreux écriteaux en anglais. Mais la plupart sont truffés de fautes de grammaire ou d’orthographe. Le journal rappelle que :
“depuis avril 2018, Pékin fait enlever les panneaux d’affichage écrits dans un anglais incorrect, ou ‘chinglish’ [contraction de ‘chinese’ et d’‘english’] avec l’aide de volontaires qui signalent [les barbarismes]”.
En décembre 2017, le gouvernement chinois a aussi publié des “directives nationales pour l’utilisation de l’anglais dans l’espace public”. Il y propose des traductions standards. Donc les villes peuvent les réutiliser.
Source : courrier international