Etude sur le robot conseiller en assurance
D’abord, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, en partenariat avec l’école Télécom Paris, ont réalisé une étude. En résumé, l’enjeu : analyser les impacts des explications données par le robo-advisor sur les clients, et les biais éventuels de ces outils faisant appel à l’Intelligence Artificielle (IA).
Enfin, L’ACPR et l’école Télécom Paris publient les conclusions de leur étude sur les façons d’expliquer un conseil donné par un robot conseiller en assurance (robo-advisor).
Robot conseiller et assurance vie
D’abord, rappelons que dans le domaine de l assurance vie, la réglementation financière exige qu’un conseil pour le choix d’un contrat soit justifié. C’est à dire en montrant au client le lien entre les caractéristiques de la proposition financière et sa situation personnelle. Ces notions renvoient au Code des Assurances, Articles L. 521-4 et L. 522-5.
L’objectif de cette réglementation : protéger le client des conséquences négatives de choisir un investissement mal adapté. Donc d’un investissement trop risqué ou trop peu performant par rapport à sa situation et à ses objectifs.
⇒ Article L. 521-4 du Code des Assurances
⇒ Article L. 522-5 du Code des Assurances
Conclusions de l’étude sur le robot conseiller en assurance
Les résultats de l’étude montrent que les explications fournies sous forme de conversation augmentent à tort la confiance des utilisateurs dans les propositions incorrectes du robot-conseiller.
Par ailleurs, les explications n’améliorent pas significativement la compréhension de la proposition par les utilisateurs, ni leur capacité à suivre ou non le conseil donné, selon s’il est correct ou non.
Les informations factuelles sur les propositions incorrectes sont moins bien comprises par les participants. Mais aussi par les personnes qui ont reçu un niveau d’éducation plus faible. En conclusion, ces personnes comprennent moins bien une proposition incorrecte, mais ont plus tendance à l’accepter quand même.
Source : ACPR