Newsletter CFE : les résultats 2022
Extrait de la newsletter CFE : « Caisse de Sécurité sociale à adhésion volontaire, la CFE a un budget autonome qu’elle doit équilibrer au moyen de ses seules ressources. C’est à dire à l’exception d’une subvention de l’État participant partiellement au financement de la catégorie aidée.
En 2022, hors risque vieillesse, la CFE a appelé 151,6M€ de cotisations, mais elle a versé 150,2M€ de prestations. Le faible écart entre ces deux chiffres aboutit à un résultat technique assurantiel insuffisant pour financer le fonctionnement de la CFE et ses missions de service public comme le dispositif de catégorie aidée.
La problématique est forte dans le domaine de la santé, du fait de l’inflation du prix des soins. En 2022, la Caisse a ainsi versé 6M€ de remboursements maladie de plus qu’elle n’a appelé de cotisations maladie. Chacun comprend que ce déséquilibre ne peut perdurer.
Fort heureusement, notre modèle économique est solide. La CFE a constitué au fil du temps des réserves prudentielles, qui lui permettent de compenser les déséquilibres ponctuels.
Nous disposons ainsi de placements financiers, sécurisés car encadrés par arrêté ministériel et échanges avec notre tutelle. La bonne gestion de ces placements a permis de générer en 2022 un revenu de +8,2M€ pour la CFE. Il s’agit en valeur absolue d’une des meilleures performances de ces cinq dernières années, même si la valeur de notre portefeuille d’actifs s’est contractée l’an dernier, suivant l’évolution des marchés, amenant à constituer des provisions comptables prudentielles qui, elles, impactent négativement le résultat de la Caisse. »
Téléchargez la newsletter et retrouvez toutes ces informations en détails.
⇒ Newsletter CFE – Juillet 2023
Pour vous rafraichir la mémoire sur la situation actuelle, consultez la page suivante:
⇒ Simplification des garanties à la CFE (2020)
Newsletter CFE : quels sont les impacts pour les assurés ?
Extrait de la newsletter CFE : « La CFE ne peut laisser s’installer un déséquilibre cotisation / prestation qui à terme pourrait menacer sa pérennité et contrevenir à son obligation réglementaire d’équilibre financier. Aussi, sans attendre les décisions de fin d’année sur les revalorisations tarifaires 2024, le conseil d’administration a acté des mesures ciblées, notamment :
- La suppression du bénéfice du « bonus fidélité » mis en place de 2019 à 2022, à effet du 01/01/2024. Concrètement, le bénéfice de cette ristourne de cotisation sera supprimé pour les contrats qui en bénéficient actuellement.
- L’augmentation du tarif de FrancExpat Santé de 10% à effet du 01/10/23, au regard du déséquilibre important de ce produit.
Nous comptons sur votre compréhension de ces mesures, qui sont nécessaires à l’équilibre des comptes de notre organisme. »
FrancExpat de la CFE
Pour mémoire, FrancExpat couvre uniquement les soins en France. Vous pouvez consulter la page dédiée, ainsi que notre solution en complément.
Newsletter CFE : changement dans les zones
Extrait de la newsletter CFE : « Si tout assuré cotise la même somme quel que soit son pays de résidence, notre grille de garantie s’ajuste selon le niveau des coûts de la santé dans le pays des soins, selon cinq zones.
Une étude actuaire sur l’évolution des couts de santé par pays a été menée sur les dernières années. A la suite, il a été décidé de modifier la zone attribuée à 14 pays, à effet du 01/01/2024. »
Newsletter CFE : quels impacts pour les complémentaires ?
Le changement de zone de certains pays à la CFE va avoir un impact direct pour les complémentaires. En effet, les complémentaires expriment leurs garanties en % des frais réels. Quand la CFE passe, par exemple, la Thaïlande de la zone 2 à la zone 3, cela signifie que la CFE va rembourser:
- les hospitalisations à hauteur de 42% (zone 3) au lieu de 50% (zone 2).
- la chimiothérapie à hauteur de 40% (zone 3) au lieu de 60% (zone 2).
- la radiothérapie à hauteur de 52% (zone 3) au lieu de 69% (zone 2).
- …
Pour les complémentaires, il s’agit d’un désengagement de la CFE. Cela va les obliger à supporter davantage les dépenses de santé. Donc d’ajuster les primes pour que le ratio entre les primes et les sinistres reste équilibré. Les assurés doivent donc s’attendre à un impact, à terme. Par conséquent, cela risque de passer par une hausse des primes.